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"Questo volume nasce da un convegno con cui l'Università di Torino ha dato il suo contributo alle celebrazioni del bimillenario ovidiano nel 2017, concentrandosi sulla ricezione letteraria del poeta e accostando la letteratura latina a quella italiana e, all'interno di questi due campi di indagine, guardando in direzioni molteplici. Fra gli argomenti, per la parte latina si è presa in considerazione non solo la poesia, ma anche la prosa, in particolare il romanzo (quello di Petronio); non solo la tradizione di un genere letterario, ma la ripresa dell'elegia ovidiana nell'epica flavia, con quel che comporta il dialogo tra forme poetiche diverse; non solo il latino classico, ma il latino degli umanisti. Per la parte italiana, l'attenzione si è concentrata sulla prosa del Novellino, in cui la presenza ovidiana sembra una memoria di tradizione orale, su cui si innesta uno sviluppo narrativo nuovo; sull'appropriazione diversificata delle opere di Ovidio nella carriera letteraria di Petrarca; sui volgarizzamenti trecenteschi delle Metamorfosi, modellati sul genere novellistico e guidati dall'interpretazione allegorica; infine, sul ripensamento delle storie di metamorfosi, e del loro significato culturale, in Giovan Battista Marino. Quella che si offre qui, ai lettori di Ovidio e agli studiosi di letteratura latina e italiana, è una serie di assaggi limitata, ma distribuita negli ambiti più vari, quasi in omaggio alla disseminazione capillare e alla inesauribile vitalità della poesia ovidiana."

Littérature latine. --- Littérature italienne. --- Ovide --- Appréciation. --- Influence.

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S'appliquant au concept de littérarité remis récemment en débat, la réflexion proposée ici s'intéresse au domaine latin, qui reste de ce point de vue largement inexploré. L'arc diachronique représenté, de L'Antiquité au Moyen Age et à la Renaissance, offre à l'étude un espace culturel où la notion de tradition est vivante, marqué initialement par l'appropriation des codes culturels hellénistiques, et qui a vu ensuite le passage du paganisme au christianisme engendrer ses propres effets. Par une attention portée tour à tour aux positions de l'auteur et du récepteur, aux modes de production et aux mécanismes de validation, aux définitions en creux ou par défaut de la littérarité, les contributions mettent au jour un certain nombre de critères en fonction desquels il apparaît qu'un texte est perçu ou défini comme "littéraire". Cette diachronie longue permet d'éclairer l'évolution qui a progressivement amené un resserrement de la notion, notamment à propos de genres qui, de nos jours, ne sont plus jugés relever de "la littérature" (histoire, littérature spirituelle ou didactique...). Cette réflexion sur la nature du fait littéraire se situe ainsi au confluent de divers champs d'expression ou disciplines et a vocation à éclairer la conception de la littérarité dans l'Europe classique et contemporaine tandis que son avenir suscite interrogation à l'heure où la disparition du livre de papier est presque annoncée. Avant de pouvoir se demander si d'autres configurations peuvent présider à une nouvelle naissance du fait littéraire, on est revenu à son moment d'origine, dont il ressort une mise en valeur du sens sociétal et personnel des productions littéraires en continuel réaménagement.

Classical Latin literature --- Antiquity --- anno 500-1499 --- anno 1500-1599 --- Littérarité. --- Littérature latine --- Actes de congrès. --- Histoire et critique. --- Latin literature --- Literary form --- History and criticism --- Latin literature - History and criticism - Congresses --- Literary form - Congresses

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Scientists, journalists, novelists, and filmmakers continue to generate narratives of contagion, stories shaped by a tradition of disease discourse that extends to early Greco-Roman literature. Lucretius, Vergil, and Ovid developed important conventions of the western plague narrative as a response to the breakdown of the Roman res publica in the mid-first century CE and the reconstitution of stabilized government under the Augustan Principate (31 BCE-14 CE): relying on the metaphoric relationship between the human body and the body politic, these authors used largely fictive representations of epidemic disease to address the collapse of the social order and suggest remedies for its recovery. Theorists such as Susan Sontag and Rene Girard have observed how the rhetoric of disease frequently signals social, psychological, or political pathologies, but their observations have rarely been applied to Latin literary practices. Pestilence and the Body Politic in Latin Literature explores how the origins and spread of outbreaks described by Roman writers enact a drama in which the concerns of the individual must be weighed against those of the collective, staged in an environment signalling both reversion to a pre-historic Golden Age and the devastation characteristic of a post-apocalyptic landscape. Such innovations in Latin literature have impacted representations as diverse as Carlo Coppola's paintings of a seventeenth-century outbreak of bubonic plague in Naples and Margaret Atwood's Maddaddam Trilogy. Understanding why Latin writers developed these tropes for articulating contagious disease and imbuing them with meaning for the collapse of the Roman body politic allows us to clarify what more recent disease discourses mean both for their creators and for the populations they afflict in contemporary media

Latin literature - History and criticism --- Epidemics in literature --- Communicable diseases in literature --- Biopolitics in literature --- Diseases in literature --- Epidemics - Rome - History --- Littérature latine. --- Littérature et maladies. --- Maladies infectieuses --- Rome --- Histoire --- Latin literature --- Epidemics

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Comment rire(s) et sourire(s) s'inscrivent-ils dans la littérature latine du Moyen Âge et de la Renaissance ? Les chercheurs latinistes européens qui ont contribué au présent ouvrage posent cette question un demi-siècle après la publication à Dijon d'un classique : l'Essai sur le rire et le sourire des latins' d'Eugène de Saint-Denis. Loin d'être confinée à un cercle restreint d'érudits, la littérature latine de ces époques est extrêmement variée. Elle est populaire et savante, scolaire et intellectuelle, théorique et ancrée dans la réalité. Elle couvre tous les genres et tous les tons. Le rire des Anciens, entre héritage et réinterprétation, a déterminé en partie le rire médiéval et renaissant, l'influençant par les oeuvres elles-mêmes comme par les textes théoriques. Mais clercs et humanistes ont su développer un rire qui leur est spécifique par ses enjeux, ses formes nouvelles, sa nature même, multiple et complexe. Ils ont aussi cherché à définir ce qu'étaient spécifiquement, pour leur temps, le rire et le sourire.

Littérature latine médiévale et moderne --- Rire --- Sourire --- Dans la littérature --- Latin literature, Medieval and modern --- Humor in literature --- Laughter in literature --- History and criticism --- Dans la littérature. --- Latin literature, Medieval and modern - History and criticism - Congresses --- Humor in literature - Congresses --- Laughter in literature - Congresses --- Littérature latine médiévale et moderne

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La production littéraire et érudite de la Renaissance se campa souvent sous le signe du compagnonnage, de la "sodalité" (sodalitas) : les notions d’amitié, de communauté, de collaboration – ou de rivalité – affleurent ainsi dans les projets savants et poétiques de l’époque, en France comme ailleurs. Une équipe internationale de spécialistes des lettres françaises, italiennes et néo-latines présente ici de nouvelles perspectives sur cette caractéristique socio-culturelle des textes renaissants. Elle explore les différentes façons dont se croisèrent la cour, les cercles lettrés et les métiers du livre, les sphères vernaculaire et latine, le milieu local et l’échelle internationale de la République des lettres. Ce volume est dédié à la mémoire de Philip Ford (1949-2013), Professeur titulaire de Lettres françaises et néo-latines à l’Université de Cambridge et Fellow de Clare College. Il célèbre les échanges intellectuels et la collégialité, voire la "sodalité", que Philip Ford appréciait au plus haut point, tant comme sujet de recherche qu’en tant que valeur vivante et durable de la vie universitaire. Sodalitas litteratorum ajoute la bibliographie de ses études et le texte de sa dernière conférence, à propos de Ronsard, ainsi que des poésies multilingues composées en son honneur.

Littérature latine --- Compagnonnage --- Mélanges et hommages. --- Ford, Philip --- French literature --- Latin poetry, Medieval and modern --- History and criticism. --- France --- Intellectual life --- European literature --- Romance-language literature --- Learned institutions and societies --- Fellowship in literature --- Authors, French --- History and criticism --- Social aspects --- History --- Comparative literature --- Neo-Latin literature --- anno 1400-1499 --- anno 1500-1599 --- Littérature latine --- Biography --- French literature - 16th century - History and criticism --- Latin poetry, Medieval and modern - History and criticism --- European literature - Renaissance, 1450-1600 - History and criticism --- Romance-language literature - Social aspects --- Learned institutions and societies - France - History - 16th century --- Authors, French - 16th century - Biography --- France - Intellectual life - 16th century